parasites : ces petites betes qui veulent attaquer les grosses

Tout au long de leur vie, nos amis les chats et les chiens sont embêtés par des parasites, qui choisissent de vivre dans leurs poils ou même à l’intérieur de leur corps ! Dans le premier cas, on parle de parasites externes, alors que dans le second cas, on évoque les parasites internes. De toutes petites bêtes qui viennent gâcher le bien-être et parfois la santé de nos compagnons à quatre pattes.

Les parasites externes

Les puces

La puce est un petit insecte sans ailes qui peut causer bien des soucis à nos compag nons. Elle peut se loger aussi bien sur le chat que sur le chien, dont elle se nourrit du sang. Parmi les maux qu’elle peut engendrer, voici les principaux :

  • Les démangeaisons
  • Les dermatites par allergie aux piqûres de puce (DAPP)
  • L’alopécie extensive féline (le chat se lèche tellement pour soulager les démangeaisons que certaines parties du corps sont mises à nu)
  • Le parasitisme digestif : concrètement, la puce va véhiculer des vers intestinaux (parasites internes) car elles sont souvent porteuses de larves de ténia. En se léchant, l’animal peut en avaler et, donc, se contaminer.

Pour lutter contre les puces (et les autres parasites externes), il faut à la fois traiter son animal et son habitat. Pour l’animal, vous avez le choix entre différentes formes d’antiparasitaires externes : pipette à appliquer au niveau du dos et du cou, collier anti-puces, spray anti-puce, shampoing spécifique… Ces solutions peuvent être utilisées de façon préventive ou curative.

Mais surtout, vous devrez traiter votre habitat à l’aide de foggers pour l’ensemble d’une pièce, ou de sprays, pour un endroit spécifique. Cela permet de supprimer non seulement les puces adultes, mais également les nymphes, les larves et les oeufs. Objectif : éviter que la maison (et donc votre animal) ne se réinfeste.

Le phlébotome

Le phlébotome est une sorte de moustique velu qui pique principalement les chiens. Il est présent d’avril à octobre, et parfois même dès le mois de mars. Le problème, c’est que le phlébotome peut être vecteur de la leishmaniose, une maladie pouvant entraîner un certain abattement de l’animal, un amaigrissement important, de gros ganglions, ou encore diverses lésions de la peau. Cette maladie peut être grave, mais elle est difficile à diagnostiquer.Pour éviter ce genre de problèmes, mieux vaut protéger son animal avec un produit pourvu d’une action répulsive.

La tique

La tique est un acarien qui peut se loger dans la peau de votre animal après une sortie en forêt ou à la campagne. Elle peut véhiculer de graves maladies comme la piroplasmose chez le chien, qui détruit ses globules rouges. Parmi les symptômes de la piroplasmose, on retrouve un chien abattu, des babines pâles, des urines colorées… Au moindre doute, direction le vétérinaire. Pour éviter les ravages des tiques, il est important d’inspecter son animal après chaque balade en forêt, pour lui ôter d’éventuelles tiques avant qu’elles aient transmis les agents pathogènes. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un tire-tique. Vous pouvez également utiliser un antiparasitaire externe en prévention.

Les aoûtats

Les aoûtats sont des larves d’acariens qui sucent le sang de leur hôte, chat ou chien, et qui provoquent des démangeaisons. Chez le chat, ils se logent notamment dans les coussinets et sur les oreilles, là où la peau est sensible.Très petits et de couleur orangée, ils peuvent être détectés à l’aide d’une loupe. Ils créent des démangeaisons chez le chat et le chien, voire des croûtes et des inflammations cutanées à force de léchage. Ils peuvent même être la cause d’une trombiculose chez le chat, maladie de la peau saisonnière.
Si l’on peut soulager l’animal des démangeaisons, par exemple à l’aide d’un spray ou d’un shampoing apaisant, il est également important de traiter son animal avec un antiparasitaire externe ainsi que son habitat.

Les parasites internes

Les différents types de vers

Les parasites internes, que l’on appelle communément les vers. On distingue deux types de vers : les vers ronds et les vers plats. Parmi les premiers, on trouve le fameux ténia, dont le nom scientifique est le dipylidium caninum. Pour les vers ronds, on retrouve les ascaris, les ankylostomes et les trichures.

Comment détecter la présence de vers ?

Le chien ou le chat ne présente pas toujours de symptômes. Vous pouvez toutefois retrouver, dans les selles de votre animal, des petits bouts blancs. Par exemple, le ténia est composé de segments qui se séparent lorsqu’il grandit. On retrouve alors des sortes de petits grains de riz dans les selles.

Certains symptômes peuvent cependant vous alerter comme une perte d’appétit ou, au contraire, un appétit féroce, mais encore un amaigrissement, un abattement général, un chien qui fait “le traîneau” (en raison de démangeaisons anales, l’animal se frotte l’anus sur le sol en se traînant en position assise)… Si vous avez le moindre doute, demandez conseil à votre pharmacien ou rendez-vous chez le vétérinaire.

Comment lutter contre les parasites internes ?

Pour lutter contre les parasites internes, il est important de vermifuger régulièrement votre animal selon le calendrier de vermifugation. Le propriétaire doit également :

  • Vérifier les principes actifs du vermifuge utilisé et les parasites contre lesquels il est efficace
  • Vérifier le poids et l’âge à partir desquels ces produits peuvent être utilisés
  • Si vous possédez une chienne gestante et allaitantes, vérifier que les vermifuges peuvent être utilisés pendant ces périodes particulières.

Autre conseil, pensez également à traiter votre animal contre les parasites externes telles que les puces car elles peuvent porter et transmettre des larves de vers (ténia). L’infestation intestinale peut venir de là ! Pour une efficacité optimale, n’oubliez pas de traiter également votre environnement car la majorité des puces se trouvent dans votre habitat.

En conclusion, pour protéger son chat ou son chien contre les parasites, il faut agir de façon préventive ou curative en utilisant vermifuges et antiparasitaires externes, et en traitant son habitat. Vous devez également observer le moindre comportement inhabituel ou changement chez votre animal. En tant que propriétaire, c’est vous qui connaissez le mieux votre compagnon ! Et au moindre doute, demandez l’aide du pharmacien ou du vétérinaire !

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