Depuis son arrivée, votre chiot reçoit tendresse et affection en quantité infinie. En dépit de toute l’attention que vous lui portez, il se met à pleurer quand vous êtes absent, occupé ou en train de dormir. Pourquoi un tel comportement ? Tous nos conseils pour apaiser votre petit compagnon.
Pourquoi mon chiot pleure ?
Lorsqu’il pleure, votre chiot émet des gémissements et des aboiements. Dans les cas les plus graves, il peut détruire son environnement ou faire ses besoins à l’intérieur. Ce comportement n’est pas signe de vengeance, mais de détresse. Les causes sont diverses :
- L’anxiété de séparation
Il s’agit de la cause la plus courante. En arrivant dans votre foyer, votre chiot vous identifie comme un repère et votre présence le rassure. Être loin de vous, notamment s’il n’a pas appris à gérer la solitude, peut être difficile à supporter. Les pleurs qui en résultent sont causées par un sentiment d’angoisse lié à votre absence.
- La peur
Il s’agit généralement d’une phobie sociale (peur d’un animal ou d’un humain) ou une phobie de certains bruits. Un chiot peut en effet avoir une peur spécifique comme les oiseaux, les motos, la voiture ou encore le tonnerre. Lorsqu’il est effrayé, il a souvent les oreilles en arrière, les pupilles dilatées et se met à haleter, saliver ou trembler.
- L’inconfort
Si votre chiot provient d’un élevage, il a été habitué jusqu’ici à côtoyer sa mère et sa fratrie. Se familiariser à son nouvel environnement, avec des odeurs et des personnes inconnues, nécessite un temps d’adaptation. Pour exprimer sa détresse, il est courant qu’un chiot pleure, notamment pendant la nuit lorsqu’il se sent seul.
- Le besoin d’affection
Votre chiot est un animal intelligent : il comprendra vite ce qu’il faut faire pour avoir ce qu’il veut ! Si vous répondez à ses appels à chaque fois qu’il pousse des vocalises, il s’habituera alors à pleurer pour attirer votre attention.
- La souffrance
Des pleurs fréquents peuvent être l’expression d’une douleur physique. S’ils s’accompagnent d’autres symptômes inquiétants tels qu’une diarrhée, un abattement ou une perte d’appétit, emmenez-le chez un vétérinaire afin de le faire examiner.
> À lire aussi : Anxiété de séparation chez le chiot : quels sont les signes ?
Comment calmer les pleurs de mon chiot ?
Si votre chiot pleure pendant votre absence, il faut lui apprendre à rester seul le plus tôt possible. Même si cette étape paraît compliquée (difficile de résister à son adorable bouille !), elle est essentielle pour une cohabitation harmonieuse. Pour grandir sereinement, votre animal doit en effet apprendre à vivre par lui-même.
Pour apaiser les pleurs de votre chiot, il est conseillé de :
- Ne pas répondre à toutes ses sollicitations
Votre chiot ne doit pas associer les pleurs au fait de recevoir votre attention. Si c’est le cas, ne cédez pas à ses appels. Il doit comprendre que cela ne fonctionne plus. Une fois votre animal calmé, soyez à l’initiative des activités et sollicitez-le pour jouer, le câliner et le promener.
- Le distraire
Un chiot a une quantité impressionnante d’énergie : s’il s’ennuie et se met à pleurer, assurez-vous de lui laisser des jeux à disposition. Pour le stimuler et le fatiguer autant que possible, proposez-lui des exercices en extérieur. Vous optimisez ainsi vos chances de ne pas être réveillé pendant la nuit !
- Le laisser seul progressivement
Pour qu’il s’habitue en douceur à votre absence, laissez-le seul dans une pièce pendant quelques minutes. Restez derrière la porte afin qu’il sente votre présence et ne panique pas. Augmentez ce temps d’absence et éloignez-vous au fur et à mesure pour l’habituer à rester seul.
- Lui créer un lieu sûr
Si votre chiot est stressé ou craintif, proposez-lui un endroit calme, sécurisé et accessible à tout moment. Lorsqu’il a peur (livreur qui sonne, visiteur inconnu, orage…), il doit pouvoir se retirer dans un endroit refuge comme son panier, tout en sachant que vous êtes là s’il a besoin de réconfort.
- Ne pas « ritualiser » vos départs et arrivées
Pour ne pas l’inquiéter, ne lui dites pas « au revoir » lorsque vous partez. Cela doit lui paraître normal ! De même, ne lui faites pas la fête à votre retour. Pour qu’il évolue en autonomie pendant votre absence, laissez-lui également ses jouets préférés, des gamelles pleines ainsi qu’un fond sonore familier (télévision, radio…).
- Faire appel à un éducateur canin
Si malgré vos bonnes intentions, vous avez des difficultés à gérer la détresse émotionnelle de votre chiot, ne culpabilisez pas : il est parfois difficile de comprendre les causes réelles de son anxiété. Si ses pleurs persistent, n’hésitez pas à faire appel à un comportementaliste. Il déterminera un plan d’action adéquat pour aider votre chiot.
> À lire aussi : 5 conseils pour bien éduquer son chiot
