Vous avez accueilli un nouvel arrivant à quatre pattes dans votre famille ? Félicitations ! Pour développer avec votre chiot une belle complicité, il convient avant tout de lui apprendre des règles bien définies et lui enseigner certains comportements. L’éducation d’un chiot commence en effet dès son arrivée dans votre foyer et demande du dévouement, de la patience et l’application de méthodes positives. Découvrez nos conseils pour dresser votre chiot.
1. Lui apprendre la propreté
Généralement, un chiot ne peut pas sortir dehors tant que son calendrier de vaccination n’est pas terminé. Durant ce temps, il doit rester à la maison : vous devez alors lui apprendre à uriner sur du papier journal ou un « pipi pad ». Une fois qu’il a terminé de manger, dormir ou de jouer, placez-le par-dessus. S’il urine, félicitez-le et caressez-le afin qu’il comprenne qu’il a bien agi.
Cette méthode doit cependant rester temporaire. Il faut éviter que votre chiot n’assimile votre habitation à son lieu d’élimination. Une fois sa vaccination terminée, c’est le moment de lui faire découvrir le monde extérieur et lui apprendre à faire ses besoins dehors.
Les premiers jours, commencez par déplacer le journal dans le jardin ou la rue puis enlevez-le progressivement lorsqu’il fera ses besoins de lui-même. Vous pouvez également lui répéter les mêmes mots comme « fais tes besoins » lorsqu’il se trouve dans une zone autorisée et le récompenser systématiquement dès qu’il opère à l’endroit indiqué. Son cerveau sera ainsi conditionné à faire ses besoins dès qu’il entendra ses mots. Un conseil utile si vous devez promener votre compagnon tard le soir ou sous une pluie battante !
Bon à savoir
Un chiot apprend la propreté vers ses 4/5 mois. Ne soyez pas impatient et essayez de le sortir le plus souvent possible. S’il fait ses besoins en intérieur, ne le punissez jamais en ayant recours aux châtiments physiques. Cela est contre-productif et ne fera qu’instaurer une peur de son maître. Interrompez-le en gardant un ton calme puis emmenez-le à l’extérieur.
2. Lui enseigner les ordres de base
Si vous le pouvez, consacrez environ 10 minutes par jour (ou plus) aux ordres d’obéissance de base comme « assis », « couché », « au pied » ou « pas bouger ». Ces derniers sont fondamentaux pour une bonne communication et complicité avec votre animal. Ils permettent également d’assurer sa sécurité pendant ses promenades. Pour renforcer les comportements obéissants, pensez à le récompenser à chaque fois par des caresses ou des friandises.
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3. Délimiter son territoire
Votre chiot est un membre de votre foyer mais il doit comprendre que la maison ne lui appartient pas. Le risque ? Qu’il se mette à contrôler les allées et venues des membres de votre famille. Pour l’aider à comprendre où est sa place, il est conseillé de :
– placer son panier dans le coin d’une pièce à vivre (salon, cuisine, etc.) et évitez les lieux de passage comme l’entrée ou le couloir ;
– délimiter les endroits où il ne peut pas se rendre comme votre chambre ou la cuisine, ainsi que les lieux en hauteur tels que le lit et le canapé.
Il n’y a pas de règles générales : chaque maître et chien étant différent, c’est à vous de décider ce que vous autorisez ou non. Mais attention : un chien est un animal qui a besoin de cohérence. Quelles que soient les règles décidées au sein de votre foyer, il est essentiel qu’elles soient appliquées par toute la famille, au risque de rendre confus votre compagnon quant aux limites à respecter.
4. Le sociabiliser
La socialisation est une étape primordiale pour qu’il puisse vivre en harmonie avec votre entourage. Votre chiot doit en effet se sentir en confiance dans votre foyer et apprendre à accepter les autres. Lors de son arrivée, mettez-le en contact avec tous les membres de votre famille et faites en sorte qu’il crée des liens avec chacun pendant des moments de complicité (toilettage, session de jeux, promenades, etc.).
5. L’aider à rester seul
Il est important que votre chiot apprenne à rester seul le plus tôt possible Si ce n’est pas le cas, il peut développer une anxiété d’abandon qui le conduira alors à aboyer pendant votre absence ou à s’en prendre à vos meubles. Cet apprentissage n’est donc pas à prendre à la légère : ces problèmes de comportement peuvent en effet empirer avec l’âge.
Lorsqu’elle éduque ses petits, une maman chienne va leur apprendre la socialisation… avant de commencer à s’éloigner d’eux progressivement (en dormant à distance par exemple) à partir de deux mois. Grâce à cela, ses chiots apprennent à rester seuls et à être plus indépendants.
Si vous avez adopté votre chiot très tôt, ce lien d’attachement peut se créer avec vous ou un membre de votre famille. Tout comme la maman, il est alors essentiel de lui apprendre à être indépendant en votre absence. Les éducateurs recommandent généralement de ne pas céder à toutes leurs demandes de câlins, caresses et de jeux. Essayez également de ne pas « dramatiser » votre départ en lui disant au-revoir avant chaque absence : cela ne fera qu’accentuer son sentiment d’abandon.
Si malgré tout votre chien se montre stressé ou angoissé pendant vos absences, il existe des solutions pour vous aider à l’apaiser comme le complément alimentaire Alphacalm. Ce produit permet de calmer votre petit compagnon lorsqu’il montre des signes d’agitation.
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Propreté, ordres de base, socialisation et autonomie… L’éducation du chiot ne doit pas être négligée, car il est plus facile de lui enseigner des règles lorsqu’il est petit. C’est pourquoi il est recommandé, dès le stade précoce, de l’habituer également :
– aux trajets en voiture ;
– à se faire manipuler : cela facilitera l’examination par vous ou un vétérinaire ;
– le lavage : bain ou simple nettoyage des oreilles ou des yeux… Plus tôt votre chiot sera habitué à être lavé et douché, moins il se montrera réticent.
